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« Une journée chez Fukang » par Zhuoer Zhu

17 Juin 2015, 16:01pm

Publié par Théâtre & Monde du Travail

Le Festival Impatience (27 mai au 13 juin 2015) met en lumière chaque saison les propositions de compagnies émergentes et leur offre la possibilité de jouer quelques représentations dans des lieux prestigieux tels que le Théâtre National de La Colline, le 104 ou encore le Rond-Point. Retour sur « Une journée chez Fukang » de la Compagnie Les Vagues Tranquilles qui faisait déjà partie de la programmation du Festival Péril Jeune de Confluences et qui poursuit ici son chemin.

Le jeune pécheur Xiaojun quitte sa petite île isolée pour tenter sa chance dans la grande ville. Il est très vite confronté à la rudesse de la vie citadine et apprend l’expression « battre le travail ». Une journée en immersion à ses côtés au cœur d’une usine de fabrication de portables, une usine déshumanisée peuplée d’âmes en quête de sens

« La jolie fille : Tu sais. J’ai fait un rêve hier soir. Très drôle. J’achetais un sac blanc de luxe dans un centre commercial. Il faisait beau. Je m’asseyais au Mc Donald’s…Non, pas McDonald’s, Pizza Hut. Oui, Pizza Hut. Je regardais dehors en buvant un capuccino. J’étais très heureuse d’avoir acheté le sac avec mon salaire à moi. C’est là que ça commence à devenir drôle mon rêve. Tout à coup, deux hommes veulent m’arracher le sac. (…) La tasse de café se casse en mille morceaux. Je m’en fous, il faut surtout que je protège mon sac.(…) Personne ne m’aide. Les gens dans le centre commercial continuent à marcher, à manger, à faire du shopping…comme s’il ne se passait rien à côté d’eux. Tu vois c‘est drôle. Ils ne me voient pas. Personne ne me voit, ne m’entend. »

 

En savoir plus avec le site théâtre.com

La critique de Jef Ballay :
J'ai vu ce spectacle dans le cadre du festival Impatience. J'avoue ne pas avoir été très séduit. Des images stéréotypiques sur les "gestes" des travailleurs en bleu à l'usine, et en parallèle les autres gestes du quotidien de la société connectée (smartphone...). Le spectacle reste au niveau d'une chorégraphie un peu sommaire (sur le registre de la gestuelle chorégraphiée, j'ai préféré de loin le fameux Hold On de la Cie le Laabo). Pour tout dire, je suis sorti avant la fin..

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