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"Comment calmer M. Bracke" par la compagnie Taxi Brousse

5 Avril 2017, 13:39pm

Publié par Théâtre & Monde du Travail - Daniel Richard

Dans la lignée de son spectacle "Métallos et dégraisseurs", la compagnie Taxi Brousse poursuit son travail sur le monde de l'entreprise avec une nouvelle création, d'après le roman de Gérard Mordillat,“COMMENT CALMER M.BRACKE”. Après plusieurs représentations en Bourgogne et en Lorraine, elle recherche des lieux pour accueillir ce spectacle.

Dans une multinationale moderne, un simple froncement de sourcil de l'actionnaire suffit à déclencher la panique. Le « top », les « DG », les « managers » n'ont plus qu'une idée : supprimer des emplois. Le hasard veut que cela tombe sur M. Bracke, l'archiviste, installé depuis vingt ans dans les sous-sols, et dont on avait complètement oublié l'existence. Commence alors pour le malheureux une odyssée qui va le mener, avec une rigueur impitoyable, de disgrâce en disgrâce, jusqu'au poste de police et à l'hôpital psychiatrique. Cela pourrait sembler tragique. Ca l'est. Mais sous la plume de Gérard Mordillat, cela devient une farce burlesque et démesurée.
Viré ! Bracke a tout perdu en perdant sa place : maison, famille, identité, voiture, carte de cantine... C'est effrayant de réalisme...


A partir du licenciement, l'auteur construit une mécanique délirante qui, en 48 heures, conduit M. Bracke au poste de police, à l’hôpital psychiatrique, pour être finalement réintégré de façon tout aussi délirante.
En héros comique et dérisoire, Bracke traverse cette tragédie tel un Charlie Chaplin des temps modernes.
Sur scène, un tulle transparent sert d'écran où sont projetés des pictogrammes froids et informatiques du monde de l'entreprise. Il symbolise un lieu, un espace derrière lequel les quatre comédiens jouent l’action.

"Dire que Gérard Mordillat s'en donne à coeur joie n'est rien dire. C'est pire - donc mieux !" Pierre Maury, Le Soir.
"Une manière d'horlogerie à la Feydeau, d'une grinçante cocasserie." Jean-Claude Lebrun, L'Humanité.

Contact de la compagnie : Véronique Billard

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